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La formation de votre choix après le BAC est-elle déjà saturée?
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Universités : six filières saturées
ON PEUT RÉUSSIR ses études universitaires et devenir chômeur... ou ne trouver que des emplois sans rapport avec le diplôme obtenu. Pour éviter ce type d'échec, très frustrant, nous rappelons ici les s...
ON PEUT RÉUSSIR ses études universitaires et devenir chômeur... ou ne trouver que des emplois sans rapport avec le diplôme obtenu. Pour éviter ce type d'échec, très frustrant, nous rappelons ici les six filières dont les débouchés sont notoirement problématiques. La psychologie : la France abrite 65 000 étudiants dans cette discipline, le quart des effectifs européens. Elle en diplôme chaque année entre 3 500 et 5 000, contre 800 en Grande-Bretagne et 1 000 en Allemagne. Les psychologues français seraient déjà « entre quatre et six fois trop nombreux », ce qui explique que beaucoup d'entre eux soient au chômage, ou titulaires d'un emploi précaire, à temps partiel, sous-payé, ou sous-qualifié. Les lettres : elles ne débouchent pratiquementque sur le métier d'enseignant. Ses diplômés qui ne parviennent pas à entrer dans la fonction publique n'ontsouvent pas d'autre choix que de devenir des intellos précaires : éternellement en CDD, sous-payés le temps d'une mission précise, ou stagiaires de longue durée... parfois non rémunérés. Les STAPS (sciences et techniques desactivités physiques et sportives) : 45 000 étudiants y sont inscrits, dont 8 000 candidats au Capes d'éducation physique(prof de gym : le graal pour ces étudiants, même si leurs représentants syndicaux prétendent le contraire) pour... 415 postes offerts l'an dernier. Les langues : un diplôme dans cette discipline ne suffit généralement pas pourtrouver un emploi. C'est un plus appréciable, mais il est fortement recommandé de le compléter par une autre formation : en économie ou en droit, par exemple. La biologie : trop d'étudiants en option « écologie », pas assez en « moléculaire ». Mais le gros problème de cette filière, c'est la concurrence avec les grandes écoles : leslaboratoires préférant souvent embaucher un bac + 5 formé par elles, plutôt qu'un bac + 8 diplômé d'une université. Enoutre, les débouchés à bac + 3 ou + 4 y sont limités ; ne serait-ce que parce qu'ils sont pris d'assaut par les thésards (2 500 chaque année) qui sont de plus en plusnombreux à postuler pour des postes de simples techniciens.Les sciences humaines (histoire, sociologie, latin-grec, philosophie, etc.) : souvent encombrées en 1re année par des étudiants qui les croient à tort plus faciles qued'autres, ces disciplines exigeantes (qui constituèrent longtemps la vocation et la fierté de l'université) fournissent des bataillons de professeurs, mais demeurent difficiles à convertir en emplois de cadres dans le secteur privé.
https://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2006/09/04/01006-20060904ARTWWW90386-universites_six_filieres_saturees.php