Chaque année, 150 lycéens étrangers bénéficient d’une bourse de cinq ans pour venir étudier en France. En 2018, une quarantaine de ces étudiants sélectionnés pour leur très bons résultats est originaire du continent africain. Difficile pour ces étudiants de trouver leur marque. Un article du journal Le Monde s’intéresse à leur installation dans l’Hexagone. Jessica Cupesalla vient par exemple d’Angola et souhaiterait faire connaissance avec d’autres camarades. Dans le reportage du journal Le Monde, la proviseure d’Henri-IV, Martine Breyton, commente : « Débarquer un baccalauréat en poche dans un pays étranger, sans sa famille, pour débuter des études supérieures, est un triple défi ». Dans ce groupe venant du continent africain, on compte 13 nationalités, dont les Marocains ont 63 % des places. Les Subsahariens quant à eux, indique Le Monde, « ne sont jamais plus de deux par nationalité ». Mohamed Benhaddou Andaloussi, un étudiant entré il y a deux semaines en classes préparatoires, indique qu’il s’agit d’un « Un choc psychologique ». Il faut toujours un peu de temps pour s’adapter.